Georges Méliès. La magie du cinéma. 2013 — Muséographie

Exposition sur la contribution de Méliès en tant que pionnier de l'art du cinéma, à travers l'histoire des premiers appareils de projection et ses films, et sur sa chute dans l'oubli après la création des compagnies Star Film et Gaumont. Cette exposition a donné lieu à une autre version plus petite, adaptée à des salles plus réduites et moins préparées pour accueillir tout le projet muséographique.

Cette exposition détaillait la contribution de Méliès en tant que pionnier de l'art cinématographique, à travers l'histoire du premier projecteur, de ses films et de sa chute dans l'oubli après avoir créé les sociétés Star Films et Gaumont. Cette exposition a donné lieu à une autre version abrégée adaptée à des salles plus petites et à des possibilités d'aménagement plus limitées.

Les frères Lumière ont inventé le projecteur, mais c'est Georges Méliès qui a inventé le cinéma. Cette exposition revendique Méliès comme le père du septième art, et dresse un panorama des origines du cinématographe.

Nous avons créé un décor qui représente un plateau de cinéma, une machine scénique pleine de reflets, de transparences, de trucages qui renvoient aux moyens utilisés par Méliès, considéré comme un mélange de magicien et de narrateur. Dès son entrée dans la salle, le visiteur entre en contact avec de grands miroirs qui multiplient les projections préparées pour cette exposition. La première partie est consacrée aux appareils antérieurs au projecteur, tels que la lanterne magique, le kinétoscope, le zoetrope, le praxinoscope ou l'anamorphose.

Ensuite, l'exposition présente les frères Lumière, leur relation avec Georges Méliès, et la façon dont il a commencé à tourner ses films. Cet espace est consacré à l'ensemble de sa production cinématographique, une vingtaine d'années à raconter des histoires qui culmine avec Un voyage dans la lune, peut-être le plus célèbre d'entre eux. La dernière partie est consacrée au déclin et à l'incompréhension dont a souffert cet artiste hétérodoxe après la montée en puissance des grandes compagnies cinématographiques. Privé de tout rôle dans une industrie naissante qu'il a contribué à créer, il est relégué à travailler comme humble vendeur de jouets à la gare Montparnasse. Comme dans l'œuvre de Méliès, c'est le dispositif scénique qui nous transporte, par la combinaison du drame et de la technique. Comme le disait Méliès : " Qu'est-ce que la vie sans un peu de fantaisie ? ".

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Date d’ouverture au public : avril 2015

Institution à l’origine du projet : Fondation bancaire “la Caixa”

Lieu : Barcelone, Madrid, Gérone, Lérida, Palma de Majorque

© Photography: Ignasi Cristià SL et Pepo Segura